Sédif du 15 octobre 2015 : encore des bénéfices pour Véolia !

Lors du prochain comité du Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (Sédif) qui se tiendra à l’espace Les Esselières à Villejuif à partir de 10h, les délégués seront amenés à se prononcer sur l’exécution du budget 2015 et la préparation du budget 2016.

Le Sédif  assure l’alimentation en eau potable de 149 communes réparties sur 7 départements d’Ile-de-France. Il a délégué son activité à Véolia, dont c’est un des plus gros client.
Véolia, qui continue malgré les décisions de justice à couper l’eau au mépris de la loi Brottes.
Véolia, accusé de violation du droit international dans le chantier de la construction du tramway de Jérusalem.
Véolia, au centre d’un scandale de corruption en Roumanie.

Le Sédif est présidé par le André Santini, qui ne cache pas sa volonté d’étendre son petit empire et d’y rattacher Paris dans le cadre de la réforme de la création du Grand Paris, alors que la capitale, grâce au courage d’Anne Le Strat, a réussi à remunicipaliser son service public de l’eau.
Le Sédif est également co-présidé par le sénateur Christian Cambon, dont le Parti de gauche du Val-de-Marne avait dénoncé la volonté de revenir sur l’interdiction des coupures d’eau.

Parce qu’au Parti de gauche nous pensons que les citoyens doivent s’en mêler, nous décidons de rendre public les documents qui seront soumis au vote.

Parce qu’au Parti de gauche nous voulons que les citoyens puissent également être informés de ce que votent leurs élus,  le compte-rendu de la dernière séance est également mis à disposition. Vous y retrouverez les votes et les interventions de Delphine Fenasse, conseillère municipale à Fontenay-sous-Bois déléguée au Sédif. Vous retrouvez notamment dans ce compte-rendu le voeu déposé en commun avec Europe Ecologie – Les Verts relatif au nom respect par Véolia de la loi Brottes interdisant les coupures d’eau, ainsi que le nombre d’élus l’ayant approuvé ou rejeté …

Pour rappel, les séances du Sédif sont publiques. Venez nombreuses et nombreux !

Budget 2015. Affectation des résultats 2014 – Justification des provisions – Décision modificative

Budget 2016 -Débat d’orientation budgétaire

Budget 2016 – Premières orientations du XVème Plan

Compte-rendu sommaire des délibération prises par le bureau du Sédif 11-09 et 02-10 2015

Décisions prises par le président du Sédif Délégation d’attribution donnée au Président

Procès-verbal de la séance du 18 juin 2015

Ce week-end faites-vous entendre : Votation citoyenne sur la révocabilité des élu-e-s dans le Val de Marne

Les militants du Parti de Gauche du Val de Marne seront ce long week-end de novembre à la rencontre des habitants de notre territoire avec des urnes citoyennes qui permettront à chacun de répondre à cette question « Êtes-vous favorable au droit de révoquer les élus ? », dans le cadre de la votation citoyenne nationale organisée par le PG.


Des points de rencontre dans 10 villes sont d’ores-et-déjà prévus :

Vendredi 7 :

  • Le Perreux-sur-Marne, de 10H à 12H au marché (coté avenue Charles de Gaulle),
  • Vincennes, à partir de 17h30 à la sortie du RER.

Samedi 8 :

  • Chevilly-Larue, de 10H à 12H devant le bureau de Poste du coeur-de-ville.
  • Chevilly-Larue, samedi après-midi, au marché (place Nelson Mandela),
  • Fontenay, à partir de 15h au marché Verdun (boulevard de Verdun),
  • Nogent-sur-Marne, de 10H à 12H au marché central (proche la Poste),
  • Nogent-sur-Marne, l’après-midi, au kiosque (angle boulevard de Strasbourg-Anquetil -proche station Total),
  • Saint-Maur-des-Fossés, de 10H à 12H au marché d’Adamville (rue Baratte-Chollet),
  • Villejuif, de 10H à 12h, au marché du centre-ville (rue Varlin),
  • Vincennes, à partir de 15h, rue du Midi.

Dimanche 9 :

  • Bry-sur-Marne, de 10H à 12H au marché (coté Grande Rue),
  • Champigny-sur-Marne, de 10H à 12H, à l’entrée de la Foire aux trocs et aux cochons,
  • Le Perreux-sur-Marne, de 10H à 12H au marché (coté avenue Charles de Gaulle),
  • Vincennes, à partir de 10h30 au marché (place de la Prévoyance).

Le droit de révoquer les élus est l’une des mesures phares que le Parti de Gauche propose pour une 6e République démocratique, citoyenne, écologique, participative et vertueuse. Il signifie contraindre, par voie référendaire, l’élu-e à remettre son mandat en jeu notamment lorsqu’il ne respecte pas les engagements qu’il a pris devant le peuple.
François Hollande lui-même était favorable à un référendum révocatoire de mi-mandat pour le Président de la République, avant que son impopularité record ne l’oblige, une fois encore, à revenir sur sa parole sous peine de sanction électorale…

Cette première votation citoyenne trouvera un écho avec la grande manifestation unitaire du samedi 15 novembre contre l’austérité.

Delphine Fenasse et Sébastien Baudouin,
Co-secrétaires du Parti de Gauche du Val-de-Marne

Débat à Ivry le 21 novembre : Les médias sont-ils de droite ?

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Maison de la citoyenneté, 25, rue Jean Jacques Rousseau à Ivry-sur-Seine (métro mairie d’Ivry / RER C Ivry)

–        En présence de Clément Sénéchal, auteur de Médias contre Médias,
–        Julien Salingue et Blaise Magnin d’ Action-CRItique-MEDias (Acrimed)

Contact : La parti de gauche d’Ivry

Co-secrétaires : Fanny SIZORN et Alessio MOTTA
Courriel : Pg.ivry94@gmail.com
Blog : http://lepartidegauche-ivry.blogspot.fr/

« La presse est globalement de gauche, non pas socialiste, non pas partisane, mais culturellement de gauche. ». Tels sont les propos de Nicolas Sarkozy en 2007. Alors, de gauche ou de droite ces journalistes ?!!

Les journalistes sont-ils coupables de la doxa ambiante ? Ou ne seraient-ils pas plutôt victimes ? Victimes de leurs propres médias et des règles du jeu capitalistes qui, dégradant sans cesse la qualité de l’information, structurent la presse ? Au sein d’une société constamment abreuvée d’informations, il est impossible d’ignorer le rôle que jouent les médias, qu’ils soient traditionnels (journaux, télévision, radio) ou issus du Web (réseaux sociaux, blogs, webzines…).

Les pouvoirs que nous attribuons aux médias sont multiples : occultation, problématisation et légitimation de certains choix politiques,… mais ces pouvoirs sont aussi ceux que certains veulent bien leur donner, notamment les politiques ! Les acteurs politiques dotent certains médias d’une influence dont ils ne disposeraient pas sans cette croyance « du pouvoir des médias».

Et si la 6e République nous permettait d’avoir des dirigeants politiques, moins fascinée par les écrans, prêts à se mobiliser pour contester la domination des médias dominants.

A Alfortville, la privatisation de l’école publique est en marche

Luc Carvounas est bien le dépeceur du bien public !
Le sénateur-maire vient d’engager les écoles d’Alfortville dans la faille béante que la réforme Vincent Peillon avait ouverte : à Alfortville, dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, les activités périscolaires seront sous-traitées !

Cette externalisation n’est rien moins qu’une privatisation déguisée de l’école.
En lançant un marché public dont l’édile évoque étonnamment le lauréat avant même qu’il ait été ouvert, Luc Carvounas désengage la puissance publique de l’accueil des enfants sur le temps périscolaire. Demain, dans le monde selon Carvounas, le privé pourra très bien supplanter l’associatif qui a lui-même supplanté le public pour prendre en charge les enfants. Quand on voit la porosité induite par la réforme Peillon entre le temps scolaire et le temps périscolaire, les apprentis sorciers solfériniens s’apprêtent à vendre l’école publique à la découpe.

Pour le Parti de Gauche du Val-de-Marne, la réforme Peillon, pour nécessaire qu’elle soit, doit être abrogée car elle contient les germes qui permettront de fracasser le cadre républicain comme l’y a encore invité le Président de la République lors de sa conférence de presse du 14 janvier. Luc Carvounas, en se réfugiant derrière la contrainte financière qui l’empêcherait de mettre en œuvre la réforme des rythmes à travers le service public, vient d’en donner scandaleusement la preuve.

Le 23 mars prochain, le refus de la privatisation de l’école par Luc Carvounas s’exprimera à Alfortville avec le bulletin de vote de la liste « Osons l’autre gauche » conduite par Nathalie Levallois.

Fait à Limeil-Brévannes, le 15 janvier 2015

Delphine Fenasse et Sébastien Baudouin, Co-secrétaires du Parti de Gauche du Val-de-Marne
pg94@lepartidegauche.fr

Les militants du Parti de Gauche au Kremlin Bicêtre

Aujourd’hui 23 avril, point fixe sur le parvis du nouveau centre commercial Okabé, au Kremlin Bicêtre. Pas mal de monde, malgré le week-end pascal, sans doute ceux qui n’ont pas ou plus les moyens de partir en vacances ! Du vent qui emporte notre matériel, mais on lestera tout ça la prochaine fois, dans 15 jours au plus, car il faut occuper le terrain, panneaux d’affichage compris, sans relâche au moins jusqu’au législatives. Il nous a semblé que la grande place piétonne favorisait les discussions, car nous avons eu pas mal de contacts et des espoirs d’adhésions.
C’était le premier point fixe du comité ouest en pleine conquête, pour une place au second tour du Front de gauche en 2012.

Emprunts toxiques. Quelque soit le dénouement de cette affaire, ce seront toujours les Saint-Mauriens qui paieront !

Le Maire UMP de Saint-Maur, Henri Plagnol, porte plainte contre 5 banques pour avoir consenti à la ville, entre 2001 et 2007, sous l’ancienne majorité de droite conduite par Jean-Louis Beaumont, des emprunts toxiques (*) qui menacent les finances de Saint-Maur et qui font porter la dette de la ville à 248 millions d’euros. Il déclare : « Les banques n’ont pas joué leur rôle de conseil. (…) Elles n’ont pas suffisamment alerté la ville des risques qu’elle encourait » (Le Parisien du 14 février 2011). Et il reproche à l’ancienne majorité d’avoir agi avec légèreté et incompétence.

Cependant, la Chambre Régionale des Comptes note que jusqu’en octobre 2008, la municipalité conduite cette fois par la nouvelle majorité de droite de M. Plagnol, a continué d’emprunter… et a contracté de nouveaux emprunts toxiques (18 millions d’euros au total !). L’action contre les banques doit englober tous les emprunts, même ceux conclus sous la législature actuelle. Comme l’ancienne équipe municipale, la nouvelle conduite par M. Plagnol a continué à faire confiance aux banques.
Les banques n’ont qu’un but : faire de l’argent pour enrichir leurs actionnaires.

Le système que défend la droite est celui qui régit les banques et la finance. Et pourtant ne sont-elles pas responsables en grande partie de la crise monétaire et économique actuelle ?
N’est-il pas étonnant que la ville de Saint Maur, conduite par son Député-Maire UMP, secrétaire d’Etat de 2002 à 2004, se retrouve avec de tels emprunts lorsque les gouvernements de droite successifs font confiance au marché financier et affaiblissent le rôle régulateur et protecteur de l’Etat.
D’autre part, le rapport de la Chambre Régionale des Comptes a été rendu en janvier 2010. M. Plagnol attend février 2011, en pleine campagne des élections cantonales, pour annoncer son action en justice. Sa candidate, Stéphanie Chupin (directrice du cabinet du Maire), est en effet opposée à Nicolas Clodong, Conseiller général sortant et ancien Maire-adjoint chargé des finances sous l’ancienne législature.
Cette querelle de « qui est responsable de la dette » n’est qu’une rivalité intestine à la droite saint-maurienne, loin des préoccupations des Saint-Mauriens qui voient leurs impôts augmenter à cause de scandaleux choix financiers des élus de droite successifs de la ville.

En fait, faire porter la responsabilité de la dette de la ville à l’ancienne équipe municipale permet à M. Plagnol de continuer sa politique de casse du service public saint-maurien. En vendant l’Office municipal HLM aux bailleurs privés, en déléguant de plus en plus de services municipaux au privé, ou encore en n’entretenant plus la ville et sa voirie… M. Plagnol et son équipe municipale UMP pénalisent de plus en plus les Saint-Mauriens.

En votant les lois du Président Sarkozy à l’Assemblée nationale dont celle supprimant la taxe professionnelle (source importante de recettes pour les collectivités locales), en cautionnant la non-compensation par l’Etat du financement des délégations de compétences faites aux collectivités locales, M. Plagnol met à mal les finances publiques des communes, départements et régions.

Sébastien Baudouin, candidat Front de Gauche à Saint-Maur des Fossés centre.

(*) Un emprunt toxique est un produit financier qui, pendant quelques années (3 voire 4 ans) propose un taux d’intérêt inférieur à ceux du marché, puis ce taux devient variable, fixé sur le taux de parité monétaire. Et, en effet, ces taux ont fortement augmenté pouvant atteindre 15 à 20 %.

Monsieur Evin : REMISEZ VOTRE PROJET, ECOUTEZ LA VOIX DU PEUPLE !

Jeudi 10 février à 13h30 devant le CHU Henri Mondor à Créteil, nous étions près d’un millier (800) à être présents pour la défense du service public hospitalier.

Les professionnels de la santé, leurs syndicats, les élus de gauche (et même de droite, tel Roland Nungesser – ex maire UMP de Nogent – 85 ans), et des personnalités comme Mireille Darc se sont mobilisés pour soutenir les exigences de la Coordination pour la défense du Service de Chirurgie cardiaque de l’Hôpital H. Mondor de Créteil, afin que la cardiologie reste à Mondor et que le CHU ne soit pas dépecé. Nous étions une bonne dizaine du Parti de Gauche, élus et militants, avec nos tracts et nos badges et nos écharpes rouges et/ou tricolores…

Le tract du Parti de Gauche 94 pour la défense du service de Chirurgie Cardiaque de l’Hôpital Mondor

Quand le maire de Saint-Maur et ses candidats tentent de vous faire prendre des vessies pour des lanternes !

Cet article est issu du blog de Sébastien Baudouin, candidat Front de Gauche aux élections cantonales du 20 et 27 mars 2011 à Saint-Maur des Fossés centre – Val-de-Marne (94)


La réponse du Front de Gauche à la note d’information de la mairie, distribuée sans complexe par Stéphanie Chupin, candidate UMP, et son équipe sur les marchés et dans les boîtes à lettres.
Voici la note :
Voici notre réponse :
Cette note d’information est scandaleuse car elle n’a pour but que de tromper la vigilance des Saint-Mauriens et de laisser fermer sans contestation le dernier centre de Sécurité Sociale de notre commune. Nous ne sommes pas dupes. Malheureusement, c’est de nouveau un service public qui disparaît de Saint Maur.
Les candidats du Front de Gauche luttent pour le maintien des services publics, partout et pour tous !!!

Sébastien Baudouin

Non à la réforme de la formation des enseignants

L’action des élus du PG à Champigny

La réforme de la formation des enseignants est en route.

Sur le terrain, l’administration de l’éducation nationale place les enseignants stagiaires en lieu et place d’enseignants remplaçants qui s’était investis depuis le début de l’année aussi bien auprès des enfants qu’au sein des équipes enseignantes.

A Champigny, les élus du Parti de Gauche se sont mobilisés avec les parents d’élèves et la FCPE pour s’opposer à ces remplacements contraire à l’intérêt des enfants.

J’ai pour ma part été présente lors de l’occupation de l’école, mais aussi en exprimant ma désapprobation à M. Sébille , inspecteur de circonscription( voir courrier joint) et en participant à une délégation reçue par Madame Rohé, adjointe de l’inspecteur d’académie.

Sourd à tous les arguments développés par les parents et les élus, l’inspection académique a maintenu l’enseignant stagiaire sur l’école Marcel Cachin maternelle.

Nous saurons être attentifs et rappeler, si besoin, notre exigence de qualité pour le service public de l’Education Nationale.

Jeannick Le Lagadec, Conseillère municipale déléguée à Champigny-sur-Marne

Lettre ouverte à l’inspecteur d’académie

Surloyer : attention danger pour tous !

La mixité sociale dans le logement se décline en 3 niveaux.

  • Entre villes d’abord, comme le voulait la Loi Gayssot, même si des villes comme Saint-Maur préfèrent payer une amende plutôt que de construire des logements sociaux.Le Parti de Gauche propose que les préfets, dans ces villes, préemptent les logements en vente et les attribuent aux demandeurs de logements sociaux. Rappelons qu’il y a 6000 demandes de logements à Ivry et que pour répondre partout à la demande de logements sociaux, il faudrait construire en France 500 000 logements par an.
  • Dans les villes ensuite : à Ivry le parc HLM couvre toute la ville y compris le centre.
  • Dans les cités enfin, en faisant cohabiter familles modestes et « classes moyennes ».

Mais cette mixité est menacée par la Loi BOUTIN qui veut appliquer un surloyer allant jusqu’à plus que DOUBLER les loyers actuels de 140 familles ivryennes, avant de toucher demain, plusieurs centaines d’autres familles par une nouvelle baisse du plafond de référence.
Un Collectif Ivryen pour la Mixité Sociale (CIMS) s’est créé pour refuser ces augmentations de loyer. Des centaines de signatures le soutenant ont été recueillies. Si on venait à expulser de nos cités les profs, les cadres … elles entreraient dans une ghettoïsation qui ne s’arrêterait qu’aux portes de la misère. P. Gosnat, dans un courrier à l’ex ministre du logement, se fait l’écho de cette mobilisation et souligne le refus de plusieurs villes d’appliquer sa loi.
Le Parti de Gauche, à Ivry comme partout, soutiendra les initiatives comme celle du CIMS pour la mixité sociale et propose de refuser d’appliquer une mesure aussi inutile que socialement dangereuse.

Mourad Tagzout, Conseiller municipal délégué d’Ivry-sur-Seine

Jeudi 27 août 2009